Ta Prohm

Ta Prohm
Image illustrative de l’article Ta Prohm
Emblématiques racines de faux fromagers
Présentation
Culte Bouddhisme mahāyāna, Prajnaparamita
Type Complexe monastique
Rattachement APSARA : Autorité pour la Protection du Site et l'Aménagement de la Région d'Angkor / Siem Reap
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XIIIe siècle
Architecte Sous le règne de Jayavarman VII, redécouverte mission Etienne Aymonier 1882 puis École française d'Extrême-Orient
Autres campagnes de travaux Bayon, Preah Khan, Neak Pean
Protection Patrimoine mondial UNESCO depuis 1992
Site web http://angkor.com.kh/discover/history/apsara-authority/
Géographie
Pays Drapeau du Cambodge Cambodge
Province Siem Reap
Ville Siem Reap
Coordonnées 13° 26′ 06″ nord, 103° 53′ 21″ est
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
(Voir situation sur carte : Cambodge)
Ta Prohm

Ta Prohm (khmer : ប្រាសាទតាព្រហ្ម, "grand-père Brahmā"), originellement appelé Rājavihara (រាជវិហារ, "monastère royal"), est un temple du site d'Angkor au Cambodge, construit entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Le Ta Prohm, tout comme le Bayon, fut construit sous le règne du dernier grand roi de l'empire khmer Jayavarman VII adepte du bouddhisme mahāyāna.

L'architecture du Ta Prohm est de type "complexe monastique" ; temple à un seul niveau par opposition aux temples-montagne comme sont le Baphûon ou le Bayon. Ta Prohm est dédié à Prajnaparamita, nom bouddhique de la mère du souverain Jayavarman VII.
Ta Prohm est doté de gopuras à chaque point cardinal, cependant, un seul accès est possible d'Est en Ouest.
A partir du XIIIe siècle tout comme le Bayon, dans le même style comporte des tours en pierres symbolisant des visages monumentaux du Bodhisattva Avalokiteśvara, bouddha de la compassion, tout comme les temples Banteay Kdei ou Neak Pean, également de type complexe monastique, ainsi que le réservoir de Srah Srang.

Selon George Cœdes, la stèle du Ta Prohm fut redécouverte par la mission Etienne Aymonier en 1882 dans une des salles du sanctuaire Ta Prohm. Les archéologues de l'École française d'Extrême-Orient ont décidé de laisser Ta Prohm dans un état proche de sa re-découverte au début du XXe siècle.

Ta Prohm, tout comme l'ensemble d'Angkor, fait partie du patrimoine de l'UNESCO depuis 1992[1],[2]. Le monastère est placé sous l'Autorité pour la protection du site et l'aménagement d'Angkor (APSARA), rattachée au gouvernement cambodgien. La restauration du Ta Prohm est réalisé en partenariat entre APSARA et l'Archeological Survey of India.

(Homonyme : Temple de Ta Prohm, à proximité du lac Tonlé Bati, province de Takeo.)

  1. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « UNESCO Centre du patrimoine mondial - Document - Angkor Ta Prohm Temple (Cambodia) », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  2. (en) UNESCO World Heritage Centre, « Angkor », sur UNESCO World Heritage Centre (consulté le )

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